Panneau 4 - L'oratoire
Vor’em Deifel kann m’r sich hiete awer net vor de bese Lit.
Du Diable on peut se protéger, mais pas des gens méchants.
Ce petit oratoire, utilisé lors de la procession Fête-Dieu à Dingsheim, a été construit en 1944-1945. Charles Schmitt et sa famille, habitants rue haute, ont financé les travaux.
Lors de la procession de la Fête-Dieu, on s’arrête devant des autels montés et décorés exprès pour ce jour de fête. Avant 1945 la procession s’arrêtait à quelques mètres de là, devant un autel placé devant la maison au n°1 rue Kobler. Cet autel est toujours utilisé aujourd’hui, il sert de dernière station à la procession.
L’autel a subi en 1974 une petite restauration et un embellissement. C’est un groupe de volontaires qui a réalisé les travaux. Un entrepreneur, nommé Gordini a procuré tous les matériaux nécessaires à la remise en état des murs, du sol et de l’autel en lui- même.
La grille en fer forgé et la croix ont été réalisées par Joseph Diss (1934 - 2023), d’après les dessins de Camille-Edmond Wagner (1908-1976), Sociétaire des Artistes Français du Salon-Paris, membre des Artistes Indépendants d’Alsace et créateur de l’actuelle entreprise « Publicité – Enseigne J. Wagner » se trouvant rue de l’Angle. C’est également à lui que l’on doit la Pietà peinte dans le fond de l’autel. Jonny Wagner, son fils, s’est occupé de restaurations plus récentes.
La Piéta est une représentation de la Vierge Marie tenant sur ses genoux le corps du Christ au moment de la descente de croix, après sa crucifixion et avant sa mise au tombeau.
Cette Pietà est une copie d’une œuvre de Luis de Morales (1509-1586), peintre de l’Ecole Espagnole, intitulée La Piedad et peinte vers 1565, conservée actuellement au musée du Prado à Madrid.
L’arrière-plan est cependant plus libre, ne faut-il pas, peut-être, reconnaitre à droite de la Vierge et du Christ, le clocher de Dingsheim ?
Pour l’anecdote, à l’endroit où se trouve cet autel, se situaient dans le passé un poste de sentinelle et une cellule de dégrisement.
Lors de la procession de la Fête-Dieu, on s’arrête devant des autels montés et décorés exprès pour ce jour de fête. Avant 1945 la procession s’arrêtait à quelques mètres de là, devant un autel placé devant la maison au n°1 rue Kobler. Cet autel est toujours utilisé aujourd’hui, il sert de dernière station à la procession.
L’autel a subi en 1974 une petite restauration et un embellissement. C’est un groupe de volontaires qui a réalisé les travaux. Un entrepreneur, nommé Gordini a procuré tous les matériaux nécessaires à la remise en état des murs, du sol et de l’autel en lui- même.
La grille en fer forgé et la croix ont été réalisées par Joseph Diss (1934 - 2023), d’après les dessins de Camille-Edmond Wagner (1908-1976), Sociétaire des Artistes Français du Salon-Paris, membre des Artistes Indépendants d’Alsace et créateur de l’actuelle entreprise « Publicité – Enseigne J. Wagner » se trouvant rue de l’Angle. C’est également à lui que l’on doit la Pietà peinte dans le fond de l’autel. Jonny Wagner, son fils, s’est occupé de restaurations plus récentes.
La Piéta est une représentation de la Vierge Marie tenant sur ses genoux le corps du Christ au moment de la descente de croix, après sa crucifixion et avant sa mise au tombeau.
Cette Pietà est une copie d’une œuvre de Luis de Morales (1509-1586), peintre de l’Ecole Espagnole, intitulée La Piedad et peinte vers 1565, conservée actuellement au musée du Prado à Madrid.
L’arrière-plan est cependant plus libre, ne faut-il pas, peut-être, reconnaitre à droite de la Vierge et du Christ, le clocher de Dingsheim ?
Pour l’anecdote, à l’endroit où se trouve cet autel, se situaient dans le passé un poste de sentinelle et une cellule de dégrisement.
Légendes des photos
- Procession de la Fête-Dieu, rue Principale. On y voit les jeunes hommes de la commune portant les bannières (années 1950).
- Procession de la Fête-Dieu, rue Principale (années 1950).
- Curés et servants de messe agenouillés devant un autel.
- Installation d’un autel (début des années 1950).
- Autel provisoire installé contre le mur de l’église, côté rue Principale.
- Lors des processions organisées pour les fêtes religieuses, les curés se plaçaient sous le dais.
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