Panneau 15 - Les calvaires et crucifix

Màch dins, Gott màcht sins
Fais ton devoir, Dieu fait le sien

Notre village compte quelques calvaires et crucifix répartis sur l’ensemble de ban communal. Certains sont bien conservés, d’autres sont plus lacunaires.
En bas de cette page, un diaporama vous permettra de visualiser les photos de ces éléments.

1 - Le calvaire à l’entrée du village

 A l’entrée de Dingsheim, en venant du Langheimerweg, direction Oberhausbergen, se découvre un calvaire avec au centre le Christ en croix, entouré par deux personnages, à gauche la Sainte Vierge et à droite Marie-Madeleine. Il a été construit en 1933 grâce à une donation faite par Charles Huck, ferblantier et habitant du village, et sa femme Philomène. Le couple n’ayant pas d’enfant, ils ont ainsi donné une partie de leur fortune pour la construction du calvaire.
 
Sur le socle du crucifix, sur la face avant, on retrouve l’année de construction : Errichtet / in Liebe und Dankbarkeit / im Heiligen Jahr 1933 (Construit dans l’amour et la gratitude en la sainte année 1933) et au-dessus on lit : Mein Jesus / Verzeihung und / Barmherzigkeit / durch die verdienste / deiner Hi. Wunden, (Mon Jésus, le pardon et la miséricorde par l’intermédiaire de tes saintes blessures). Sous la croix on peut d’ailleurs voir un marteau et une tenaille entrecroisés, instruments faisant référence à la Passion et plus précisément à la crucifixion de Jésus.
 
A gauche se tient la Sainte Vierge, la Mère du Christ. Sur son socle est représentée une croix entourée de deux cœurs en flamme, le Sacré-Cœur. Un est transpercé par une épée et entouré de fleurs, c’est celui de Marie ; le deuxième est entouré d’une couronne d’épines, c’est celui de Jésus.
 
A droite de la croix, on retrouve Marie-Madeleine, qui suit le Christ jusqu'à ses derniers jours et qui assiste à sa Résurrection. Sur le socle de la statue on retrouve encore une fois une représentation d’une tenaille et d’un marteau, accompagnant trois clous, également utilisés lors de la Passion. Ces instruments entourent un calice, objet faisant référence à la Sainte Cène, le dernier repas que le Christ a partagé avec ses apôtres avant sa mort.

2 - Le crucifix à l’entrée du cimetière 

Cette croix est placée sur une tombe à l’entrée du cimetière, celle de deux curés de Dingsheim ; Valentin Meyer (1813-1883), curé à Dingsheim pendant huit ans et le chanoine Othon Seemann (1912-1994), curé de 1968 à 1980.
 
La plaque du curé Meyer se trouve sous une simple croix, devant laquelle on trouve une étole et un calice. Un verset de la Bible accompagne le nom du curé ; Wer thut und lehrt der wird gross heissen im Himmelreich. Math. v. 19. Celle du chanoine Seemann est toute simple.
 
Aucune autre inscription n’est malheureusement présente sur le calvaire et la tombe.

3 - Le calvaire du Waldbruderkreuz

Voir le panneau 16.

4 - Le calvaire de la rue de l’Eglise 

Ce calvaire, ou plus exactement ce qu’il en reste, est placé rue de l’Eglise. Il a été scellé dans le mur lorsque la porte du mur extérieur du cimetière a été obstruée. On voit encore parfaitement son encadrement.
Le mur, qui a été daté du VIIIe siècle, est sans doute contemporain de la première église du village.

5 - Le calvaire du Langheimerweg

Ce calvaire est situé près du rond-point vers Oberhausbergen, abrité dans un bosquet d’arbres. On y voit le Christ sur sa croix.
 
Dans la partie supérieure du socle est gravé un crâne et dans la partie basse, deux versets de la Bible en allemand : Bethet damit / ihr nicht in Anfech / tung fallet (Priez pour ne pas tomber en tentation), (Matthieu 26:41), et Weint nicht über mich / sondern weint über euch / selbst, (Ne pleurez pas sur moi mais pleurez sur vous-même), (Luc 23:28).

Des éléments disparus ?

En se promenant autour de l’église on pourra remarquer quelques éléments peu visibles, qui valent tout de même la peine d’être recherché.
 
Si on s’arrête au coin du mur d’enceinte de l’église, rue Principale, en face de la mairie, on remarque une petite forme ronde en très mauvais état. On distingue à peine du relief ; il s’agit d’un petit crâne en pierre qui a été incrusté dans le mur. Nous n’avons aucune information supplémentaire.

Entrons dans le cimetière, par l’entrée vers la Grange. Derrière les premières tombes, dans le mur d’enceinte du presbytère, on remarque un morceau de croix en pierre, également incrusté dans le mur. De cette croix, seule sa forme, nous permet de l’identifier. Là aussi le temps a fait son œuvre et les traces de l’inscription se trouvant encore dessus ne nous apportent aucune autre indication.
 
Enfin, rue de l’Eglise, au-dessus de la porte d’accès à la chaufferie de l’église, on découvre un petit crucifix maçonné dans le mur.

Légendes des photos

  1. Le calvaire à l’entrée du village dans les années 1930.
  2. Le calvaire situé près du rond-point vers Oberhausbergen.
  3. Le calvaire et la croix à l’entrée du cimetière.
  4. Le calvaire situé rue de l’Eglise.
  5. Morceau de croix maçonnée dans le mur du cimetière, vers la Grange.
  6. Crucifix maçonné au-dessus de la porte de la chaufferie de l’église, rue de l’Eglise.
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